domenica 7 ottobre 2007

in un mondo che

viviamo in un mondo in cui sisley fa un'edizione limitata.
che è come dire vieni a passare una vacanza esclusiva a Sharm, compra questa torta al cacao con dentro gocce di vero cioccolato, comprati un van che in realtà è il salotto di Milano.
e ricordati che tutto questo lo facciamo per te.
perchè tu vali.

1 commento:

Anonimo ha detto...

Hedi Slimane, ancien directeur artistique de Dior Homme
Hedi Slimane, les jeunes, la mode et la mondialisation
LE MONDE 22.09.07

Cette passion des jeunes de jongler avec le virtuel et la réalité n'est-elle pas qu'une utopie ?

Je suis très optimiste vis-à-vis d'une génération qui prend le dessus. Hyperinformée, née sur un clavier informatique, elle a su se reconstituer et numériser son propre univers poétique, entouré de représentations d'écorchés vifs, de Lautréamont à Doherty. ... Tout, finalement, est à réinventer, et sans doute faut-il respecter une maturité dans les goûts et les aspirations du monde qui nous entoure. Internet est la réalité. Devant une telle mutation, il est souhaitable de prendre la tangente, de se prémunir contre l'immobilisme, la réaction, le conformisme. On est dans un temps réel. Ce n'est pas l'espace sidéral, mais une autre perception poétique, en bref : 2007.

Dans vos propos, il y a beaucoup d'optimisme. Quid du rapport mondialisation, création et performance ?

Il semble illusoire aujourd'hui de se cloîtrer dans un espace protégé. La mondialisation est factuelle. Il est indispensable d'y voir la possibilité de développer un point de vue, un lien, des affinités électives à l'échelle planétaire. Parce que la dimension est globale, il est de plus en plus nécessaire d'être vigilant sur le sens. Le sens, l'idée, et l'engagement avant toute chose. Je suis très sceptique sur les outils de marketing. On n'avance pas en regardant dans un rétroviseur, à moins d'être un suiveur. L'idée d'abord, le marketing ensuite. Le marketing ne peut que favoriser l'adhésion, et non pas se substituer à la création. Le formatage n'est pas la performance ; la performance, c'est de savoir penser autrement. Je pense à YouTube, mais les exemples sont légion. Il faut l'intuition, avant la raison. La déraison peut aussi être performante.

En matière de mode, il s'agit de réconcilier le fond et la forme, dans un contexte saturé de marques improbables et de propositions de style. Les collections saisonnières - présentées un an à l'avance - ne correspondent plus à rien, puisque tout est sur le Web dans la seconde. Avec l'impossibilité d'adapter sa logistique, la mode est en retard sur la mode, et se défend à coups de pré-collections, et de post-collections. Tout ça avait un sens, mais n'en a plus. C'est, pour moi, la vraie question du redéveloppement d'une marque à l'avenir.